Il y a quelque chose de profondément symbolique dans le fait de se dénuder en nature.

Ce n’est pas une provocation, ni une recherche d’attention. C’est un retour. Un rappel que notre corps appartient à la terre autant qu’à nous-mêmes.

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Pour Cindy, cette séance était une exploration. Sa deuxième. Une façon d’aller plus loin, de repousser les limites qu’elle croyait encore avoir. De laisser tomber les derniers filtres entre elle et sa vérité. La forêt l’a accueillie comme une alliée, brute, chaude, vibrante.

Les feuilles d’automne, la lumière dorée, la fraîcheur de l’air sur la peau nue… tout formait un décor presque initiatique. À travers chaque pose, elle s’est réapproprié son corps, non pas en le montrant, mais en l’habitant pleinement.

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Photographier Cindy, c’était assister à une renaissance douce et sauvage à la fois. Ce moment où la force et la vulnérabilité cessent de s’opposer et commencent à coexister. Où l’on comprend que la liberté, la vraie, ne se trouve pas dans ce qu’on retire… mais dans ce qu’on assume enfin d’être.