top of page
Lydia.jpg

Le jouet de nos souvenirs

 

Elle est partie il y a deux semaines, ma colloc que j’aime d’amour! Un aller simple pour Lisbonne, un nouveau départ, un autre chapitre. Moi, je suis restée dans notre appart, entre les murs pleins de souvenirs, de rires, de quelques soupirs partagés mais surtout d’orgasmes partagés.

 

Avant de partir, elle m’a fait un dernier cadeau. Un petit sac discret, qu’elle a déposé sur mon lit. À l’intérieur, notre kimono en dentelle beige, celui qu’on s’arrachait en plaisantant, et son unique jouet, un magnifique dildo de verre transparent au gland rose, à la fois doux et sophistiqué.


« Pour que tu penses à moi quand tu auras besoin de chaleur… ou de frissons », avait-elle soufflé, avec son fameux sourire au coin des lèvres.

 

Aujourd’hui, l’appart est silencieux. Trop silencieux. Juste moi, un rayon de soleil sur les draps froissés, et cette envie folle de me retrouver… ou peut-être de la retrouver, elle. J’enfile ma lingerie bourgogne, sa préférée, et je laisse le kimono glisser sur mes épaules. Il sent encore un peu elle, vanille sucrée et un fond de désir qu’on n’a jamais vraiment nommé.

 

Je me pose sur le lit, la chaleur montant déjà entre mes cuisses. Je garde le kimono encore un instant sur moi, comme un dernier contact avec sa peau. Puis lentement, je le fais tomber. Je joue avec les bretelles de mon soutien-gorge, les descends, une à une, jusqu’à ce que mes seins se dévoilent, tendus et frémissants. Mes doigts s’y attardent, les effleurent, les pincent doucement.  Mon souffle s’emballe. Je glisse une main sous la dentelle fine de ma culotte, puis je la fais glisser sur mes hanches. Je la retire lentement, j’ai tellement chaud... Je veux sentir chaque frisson. Et maintenant nue, offerte à la lumière dorée du jour, je ferme les yeux.

 

Je commence à me caresser. Lentement. Profondément. Je repense à ces soirs d’après-club où on rentrait un peu pompette mais completement allumées. Nos mains s’égaraient avant même d’avoir enlevé nos talons. Elle aimait m’arracher mon top, s’étaler sur moi, me faire gémir avant même qu’on atteigne le lit. Je sens cette énergie revenir. Mon bassin ondule sous mes doigts. Mon clito est gonflé, sensible, je le stimule non-stop. Et puis… quand je sens que mes doigts ne suffisent plus, je tends le bras et attrape son jouet.

 

Froid. Dur. Excitant.

 

Je le fais glisser lentement sur l’intérieur de mes cuisses, sur mon ventre chaud, entre mes seins. Je le lèche. Longuement. Comme si je lui rendais hommage. Comme si c’était elle. Je veux qu’il porte ma salive, mon odeur, mon envie. Je le fais rouler sur mes mamelons tendus. Mon corps tremble.

 

Et puis… je l’approche. Je le laisse frôler mes lèvres, juste pour sentir le contraste de température. JE CAPOTE. J’en ai le souffle coupé. J’écarte les jambes un peu plus et je l’insère, lentement, délicieusement. Je retiens le premier cri. Puis j’en peu plus, je gémis, je gémis ton nom si fort que les murs de ta chambre l’autre côté de l’océan doivent tremblé.

 

Ton dildo glisse en moi comme jamais. Je le fais entrer, sortir, plus vite, plus fort. Ma main martèle mon clito pendant que mon autre main le manie comme elle le ferait. Mes hanches roulent, mes jambes se tendent, mon ventre se serre. Le plaisir monte, irrésistible, presque furieux.

 

Je viens. Fort. Les dos arqués, le souffle coupé, un cri étouffé dans ma gorge. Je jouis en pensant à elle, à nous, à cette dernière nuit où on s’est prise comme si on allait se perdre à jamais.

 

Je reste là, à bout de souffle, le magicien de verre encore en moi. Puis, d’un pas lent, un peu affaiblie, je me lève. Je vais sous la douche. L’eau chaude ruisselle sur mon corps encore vibrant. Je prends le jet et le laisse parcourir mes seins, mon ventre, l’intérieur de mes cuisses. Je savoure la sensation. Je me touche encore, doucement, juste pour prolonger.

 

Et pendant que l’eau glisse sur ma peau, je souris. Elle est loin maintenant, mais il me reste ça. Ce jouet. Ce souvenir. Ce secret brûlant qui continue de me faire jouir.

Si cette nouvelle vous a fait vibrer et que vous souhaitez soutenir mon travail, vous pouvez m’offrir un petit don. Chaque contribution m’aide à continuer de créer des histoires sensuelles et audacieuses pour vous faire rêver encore plus… Merci de votre générosité et de votre soutien ! 

Faire un don avec PayPal

Suivez-moi!

  • BlueSky

 fg@francisgauthier.com | Basé à Québec | Je me déplace partout au Québec

© 2020  Tous Droits Réservés - Francis Gauthier, photographe 

bottom of page