Sous le signe de la surprise

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Je referme doucement la porte derrière moi. La maison est calme, baignant dans une lumière tamisée. Une mélodie douce s'échappe du salon. Je m'avance sur la pointe des pieds et, à travers l'entrebâillement de la porte, je la vois. Annabelle, étendue sur le sofa, le corps paré d'une fine dentelle qui caresse ses courbes. Sa main glisse lentement entre ses cuisses, et son visage, déjà perdu dans le plaisir, me foudroie. Mon souffle s'accélère alors que je détache silencieusement ma ceinture. Annabelle ouvre les yeux et me surprend à l'observer. Un sourire espiègle ourle ses lèvres. Elle ne s'arrête pas. Au contraire, elle accentue ses caresses, m'invitant du regard. Je ne me fais pas prier.

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D'un pas félin, je m'approche et la soulève dans mes bras. Elle rit doucement alors que je l'emmène jusqu'à notre chambre. Je la dépose sur le matelas et l'observe quelques instants, savourant l'anticipation dans son regard. Puis, lentement, je me glisse entre ses cuisses et remplace sa main par ma bouche avide. Son dos se cambre sous l'assaut de ma langue, et ses gémissements me rendent fou. Ses doigts se mêlent à mes cheveux, guidant mes mouvements. Je veux la voir s'abandonner, je veux la sentir trembler sous ma langue. Elle atteint son premier sommet avec un cri contenu, le corps frissonnant contre les draps. Mais ce n'est que le début.

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Elle ne me laisse pas prendre le contrôle trop longtemps. En quelques gestes, elle me débarrasse de mes vêtements et me repousse sur le dos. Son regard brille d'un feu malicieux alors qu'elle descend lentement sur moi, ses lèvres et sa langue me rendant fou.

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Sa bouche est une extase, un supplice exquis. Je retiens mon souffle, savourant chaque caresse humide, chaque succion langoureuse. Mais j'ai envie de plus. Besoin de plus. Je la bascule sur le ventre et l'attire vers le bord du lit. Ses jambes tremblent quand je la prends en bouche de nouveau, ma langue explorant chaque recoin d'elle. Ses soupirs se transforment en gémissements plus pressants. Elle supplie, et je cède enfin.

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Nous nous retrouvons bientôt sur la table de la salle à manger, le bois froid contrastant avec la chaleur de nos corps enchevêtrés. Chaque mouvement, chaque gémissement résonne dans l'espace. C'est brut, intense, inarrêtable. Mais je lui ai réservé une surprise.

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Je l'invite à retourner dans la chambre et l'aide à s'allonger. D'un geste doux, je bande ses yeux. Elle frissonne, lèvre entre les dents. « Fais-moi confiance, » je murmure à son oreille. Puis, j'attrape le jouet que je lui ai acheté.

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Dès le premier contact, elle se cambre et pousse un cri. Son plaisir monte en vagues incontrôlables, et lorsqu'elle explose enfin, son cri est une mélodie qui résonne en moi. J'attends qu'elle reprenne son souffle avant de la prendre, enfin, lui offrant tout ce que j'ai retenu jusqu'à présent. Nos corps s'unissent une dernière fois, jusqu'à ce que je me perde en elle, comblé et brisé par l'intensité du moment.

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Essoufflés, nous restons enlacés, nos souffles se mêlant dans l'obscurité. Annabelle retire lentement le bandeau et me sourit, comblée.

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« Tu devrais me surprendre plus souvent... »